jeudi 20 novembre 2008

Le Christ-Roi d'Ottignies avec les grands de ce monde!

Le collège du Christ-Roi d'Ottignies tenait un stand à Strasbourg.

Le but : parler de son centre d'éducation au Burkina Faso.
Un projet très remarqué.
Le Christ-Roi d'Ottignies avec les grands de ce monde... Non ce n'est pas imagé. C'est simplement le récit de trois jours à Strasbourg d'une vingtaine d'étudiants de 5e et 6e secondaire de l'établissement basé à Ottignies.
Invité par le commissaire européen Louis Michel à participer aux Journées européennes du Développement à Strasbourg, le collège du Christ-Roi a séduit l'assemblée. Le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, est venu en personne saluer les jeunes brabançons. Avant cela, ces mêmes jeunes avaient eu le privilège d'être reçu par Blaise Compaoré, président du Burkina Faso.

Sans compter, la visite dans l'auberge de jeunesse où ils séjournaient, de Louis Michel et la visite dans leur stand du ministre Charles Michel. «Je suis émue et KO car jamais je ne pensais que des si ''grands'' viendraient dans notre stand», lançait à l'issue de ces trois jours une élève du Christ-Roi.
«Ce qui est incroyable, c'est que notre stand était logé dans un petit trou dans le fond du palais des Congrès, explique un professeur. Tout a été bricolé à la main. C'est vraiment de l'artisanat, mais au bout du compte, nous sommes le stand qui a reçu le plus de pointures officielles.»
Faut-il y voir une reconnaissance internationale pour le travail accompli par le collège depuis quatre ans au Burkina?
«Il faut encourager ceux qui veulent se retrousser les manches, confie Charles Michel. Le projet du Christ-Roi n'est pas unique en Belgique, mais c'est certainement l'un des mieux structurés.»

Et si les élèves avaient dû mal à garder les deux pieds sur terre au vu de ces rencontres, il en était de même pour leurs accompagnateurs.
«Nous sommes montrés en exemple pour pousser d'autres à faire de même, soulignait la préfète Anne Cap. Le fait que Louis Michel nous ait rendu trois visites au cours de ces trois jours, c'est une reconnaissance profonde du travail que nous faisons. Oui, on peut donc parler de reconnaissance internationale.»
C'est certain, il ne fallait pas chercher bien loin l'objet des discussions de couloirs ou de salle des professeurs ce mardi au Christ-Roi.

Christelle WARNOTTE, extrait du journal "Vers l'Avenir"

Aucun commentaire: